Qui suis-je ?
naturopathe et doula
Je vous accompagne
Dans votre chemin vers la santé.
Vers une parentalité sereine autour de la naissance.
Mon parcours de vie
De la connaissance de mon corps…
À travers des années de pratique de la danse me poussant à modeler mon corps selon diverses techniques esthétiques (classique, modern jazz, charleston), je prends conscience de l’individualité, de l’originalité physique et psychique de chaque être humain. Et par delà, de l’incohérence de nombre de systèmes sociaux et sanitaires qui se veulent communs à tous et donc inadaptés pour beaucoup.
La douleur physique causée par les étirements m’oblige à développer une certaine maîtrise de la respiration au quotidien. Cette pratique du mouvement m’amène vers une plus grande écoute et compréhension du corps.
Par la suite, je découvre la danse contemporaine, s’ouvre alors à moi un monde d’expression non verbale par le mouvement et l’écoute des corps. Passionnée, je décide d’entreprendre un cursus universitaire d’études en danse. Animée par une envie de comprendre le fonctionnement du corps, je développe un intérêt grandissant pour la biologie. Un besoin est naît, celui de comprendre le vivant.
Ainsi, j’occupe chaque période de vacances scolaire par des wwoofing* pour apprendre sur le terrain. Et l’animation de séjours adaptés pour adultes en situation de handicap. L’accompagnement se révèle à moi, je sais que j’en ferai mon métier mais je ne sais pas encore comment.
*Séjour d’échanges culturels et d’apprentissage sur le terrain des pratiques agricoles écologiques.
Je ne comprends pas pourquoi la biologie et les neurosciences ne figurent pas dans le programme de danse, car pour moi tout est lié, il me faut donc étudier le fonctionnement du corps (mon outil de travail) et du vivant pour pouvoir appréhender et explorer le mouvement en profondeur.
A cette époque, je prends la pilule depuis 4 ans, je ne ressens plus d’émotions, quelle libération quand je décide d’arrêter ! Puis, je découvre que la femme est fertile 5 à 6 jours jours par mois, que j’ai la possibilité de savoir quand ont lieu mes périodes d’ovulation par la simple écoute de mon corps (prise de température, état du col de l’utérus et de la glaire cervicale, analyse des ressentis) en moins de 6 mois je maîtrise le fonctionnement de mon cycle et surtout je comprends les signaux que m’envoie mon corps pour décoder les différentes phases.
Je décide d’arrêter la licence de danse car je ne m’y retrouve plus, quand je reçois – alors que je ne l’attends plus – un avis favorable à mon entrée à l’université des arts de Stockholm. Je ne parle pas un mot d’anglais et je me suis trompé de programme. J’arrive dans un cursus de cours à la carte pour des artistes professionnels internationaux qui ont 2 fois mon âge, certains ont déjà fait le tour du monde. J’ai tellement à apprendre d’eux. L’une d’entre elles me propose d’intégrer pour un temps une compagnie que j’ai étudiée en France. Vivre avec les danseurs, comprendre la réalité du milieu d’intermittent du spectacle, des heures de recherches, de création, d’analyse, pour performer. Faire de sa passion son métier n’est pas toujours évident, dans un milieu hyper compétitif dans lequel il faut être productif, créateur, se dépasser physiquement jusqu’à aller au-delà de ses propres capacités. Cette expérience est une révélation pour moi : je ne serai pas danseuse professionnelle.
Mon but
Informer, transmettre, afin que chacun ait la possibilité de découvrir qu’il y a une part d’individualité dans la santé, et qu’être acteur de celle-ci est primordial.
Enfin, sensibiliser vers un mode de vie davantage en accord avec nos besoins biologiques et physiologiques, pour avancer vers une plus grande autonomie et connaissance de soi.
Vers la conscience de notre nature profonde…
Au cours de ma formation à Stockholm, l’une des artistes nous annonce qu’elle est enceinte de 5 mois. Elle n’a absolument aucune connaissance sur la périnatalité et tout est si simple et naturel pour elle, totalement confiante en sa capacité de donner la vie, elle continue de danser jusqu’à son accouchement. Je suis fascinée par la puissance qu’elle dégage et la beauté de la possibilité de créer un être. Ma passion pour le monde de la naissance est née. Je consacre une bonne partie de mon temps à étudier ce domaine essentiel. Et je rejoins Michel Odent qui indique que “pour changer le monde, nous devons d’abord changer la façon dont les enfants naissent et dont les femmes et les couples sont accompagnés”.
Le voyage d’un an en Suède au-delà de me permettre de devenir bilingue me conduit à étudier la technique Klein. Une étude anatomique et pratique du corps permettant d’apprendre à bouger sans l’endommager. Rééduquer notre usage du corps plutôt que de simplement tenter de le soulager de mauvaises habitudes prises c’est ce que me proposera la naturopathie, par son approche holistique* de l’être humain, axée en majeure partie sur la prévention à travers une éducation à la santé au quotidien.
*holistique : qui prend en compte l’être dans sa globalité.
Aussi, végétarienne depuis plus de trois ans par éthique, je ne me questionne pas sur l’impact qu’a ce choix alimentaire sur mon corps. Ce que je ne soupçonne pas c’est que mon terrain est déjà propice à l’inflammation. Troubles du sommeil, hypersensibilité, trouble dissociatif, manque de confiance, sont des symptômes familiers…
Mon assiette est principalement constituée de glucides. Mon alimentation entraîne un excès de méthionine (acide aminé) et donc un taux d’homocystéine élevé, marqueur d’inflammation. Je commence à développer des carences en micronutriments. De plus en plus frileuse, je constate des trous de mémoire considérables, l’effort physique devient compliqué, l’endurance m’est impossible. De plus en plus sujette aux régurgitations et aux aigreurs d’estomac, le repas devient pénible. Progressivement, l’inflammation intestinale s’installe : digestion et transit perturbés, mon microbiote déséquilibré migre, les ballonnements se présentent dès l’aliment en bouche, j’ai le ventre dur, j’appréhende chaque repas. Je souffre d’intolérances alimentaires, la liste des aliments acceptés par mon corps se réduit. Je ne peux plus manger de gluten ni de produits laitiers. Les légumineuses, les fruits et légumes crus devenus abrasifs pour ma paroi intestinale abîmée me donnent la sensation de recevoir des coups de couteau dans le ventre. Dans ces moments-là je ne parviens plus à raisonner, le processus inflammatoire a impacté la barrière hémato-encéphalique ce qui entraîne un brouillard mental.
Il m’arrive de ressentir une envie irrépressible de poisson ou de volaille mais je tais ces appels. Un jour, j’y réponds. Je mange une cuisse de poulet à la main avec la peau, c’est le meilleur repas de ma vie.
Le parcours vers la guérison est formateur. De cette expérience naît une volonté de comprendre mon corps. Je commence les recherches, d’abord dans les livres et sur internet. J’emprunte à la bibliothèque de Stockholm, tous les documents à propos de la médecine traditionnelle chinoise et de l’ayurvéda.
C’est devenu évident, je vais partir en Inde me former à cette médecine ancestrale qu’est l’ayurvéda. Une chose est sûre, je veux me former auprès de praticiens directement sur le terrain. Puis le covid arrive. Ne pouvant pas me rendre en Inde, je cherche une approche de santé globale et naturelle d’Europe, c’est alors que la naturopathie vient à moi.
Je m’intéresse au processus de jeûne, puis, sur les conseils d’un homéopathe j’expérimente un mois de régime sans fodmaps (type de glucide qui n’est pas digéré par nos organes digestifs mais qui fermente dans notre côlon pour être dégradé par les bactéries qui s’y trouvent) pour laisser le temps aux intestins de se réparer, je ne peux plus manger les aliments que constitue mon régime végétarien, j’introduis alors des produits animaux d’élevages respectueux, des œufs de poules et de la viande ayant vécu en plein air, nourris à l’herbe et sans traitements antibiotiques, des poissons sauvages issus de la pêche locale. Je continue de consommer certains légumes que je tolère et uniquement en cuisson vapeur. L’aloé vera, le bouillon d’os, les jus de légumes contribuent à la reconstruction de la barrière intestinale. Concernant mon microbiote, la connaissance de la mycothérapie (champignons thérapeutiques) me permet de le rééquilibrer et le pollen de ciste de le nourrir. Certaines plantes dont le romarin, la réglisse et le gingembre m’aident beaucoup. Puis, progressivement, je réintroduis des aliments en adaptant mes repas à mon terrain et mes besoins physiologiques.
Aujourd’hui, je ne suis plus végétarienne, mon alimentation se rapproche de l’alimentation « ancestrale » et je peux manger de tout, je n’ai plus de désagréments digestifs, je ne vis plus de douleurs, ni de troubles de mémoires ou de brouillard mental. Je me sens en pleine forme physique, confiante, épanouie, présente.
Dorénavant, je porte une attention particulière à l’ancrage, au lien avec les éléments, au respect de nos cycles intérieurs et du fonctionnement physiologique du corps et c’est ce que j’ai à cœur de transmettre.
Aujourd’hui, je ne me suis jamais sentie aussi vivante !
Et la volonté de transmettre
Je cherche une formation solide qui m’apporte les compétences nécessaires pour accompagner vers la santé. Le métier de naturopathe n’est pas reconnu en France, il n’y a pas de cadre précis pour la formation. Pourtant, la charte de la fédération française de naturopathie (Féna), est très claire, avec un tronc commun d’enseignement solide, un examen fédéral en plus de celui de l’école, un code de déontologie commun. Il me paraît donc évident de suivre un cursus en adéquation avec cette charte, au sein de l’école Euronature de Lille pour devenir praticienne de santé Naturopathe et valider l’examen de la Féna.
J’accompagne également en tant que doula suite à ma formation qualifiante auprès du centre Envol et Matrescence.
En février 2022, je crée mon entreprise et démarre les accompagnements, à Lille, Lyon, Paris et maintenant Cagnes-Sur-Mer, en présentiel et en ligne. Mon expérience de thérapeute indépendante m’amène à travailler main dans la main avec d’autres praticiens pour vous accompagner au mieux. Naturellement, je continue les formations pour perfectionner et faire évoluer ma pratique.
Afin de vous proposer un accompagnement complet, je me forme au Reiki pour pouvoir vous soutenir de façon holistique en prenant en compte votre corps physique, émotionnel et énergétique.
Enfin, mes compétences linguistiques me permettent d’accompagner en anglais,(english speakers, please don’t hesitate to contact me if you have trouble understanding the French healthcare system…).
Adresse mail
contact@claratorres.fr
Téléphone
07 87 95 54 96
À domicile
43 chemin du Lautin Cagnes-Sur-Mer et à domicile